jeudi 22 septembre 2011

chronique automobile

Et le ciel referme sa pupille, plongeant la ville dans un noir plus noir qu'un noir dans le noir.
Et Les néons, ces salauds! Ils m'abiment la quiétude rétinienne dont je m'accommodais fort bien, je l'avoue!

Et les voitures ? ah! ces merdes en boites qu'on appelle automobiliste ! Des auto-mobil-iste, mon cul ! auto-cul-de-jattiste, surement, enfin un jour! Peut-être à la sortie d'un rond point, à l'embrasement d'un feu rouge, sur une route national ; le grand Accident ! L'Hécatombe! L'Accrochage en tête à queue pour cette tète à claque venue mourir dans sa ferraille aux vitres fumées comme le smolt (ça veut dire Saumon tête de spatz!) ! Ah! Un peu comme ces pachydermes qui au crépuscule de leur vie* vont pachydermer du coté du cimetière aux éléphants ! Ohoh l'animal qu'est l'homme moderne, dans ces turpitudes et ces problèmes d´alcools, n'as que foutre de la savane et de la brousse, il préfère mourir sur les autoroutes au milieu de la poésie répétitives des station services! Ah ils sont beaux ces fringants conducteurs, gant en cuir coupé au niveau des phalanges, pieds sur l accélérateur, fonce Alphonse! embraye, Nathanaél, on arrive au dolmen !

Qu y a t il de pire, un breton ou une Autoroute ? Un breton, tant qu'il ne s appelle pas andré, je vous répondrais que ça ne vaut rien! Alors qu'une autoroute, quel travail ! C'est un peu nos pyramides à nous les autoroutes ! Des milliers de milliers de mètres cubes de béton il aura fallu ! et tout ça pour quoi ? Pour que tu mettes seulement 30 minutes à aller cuisser ta grosse à Saint Dizier-des-Vosges ! Quel progrès ! je ne sais pas où l humanité va, mais elle ira en voiture! Mais alors qu'est ce qu'il nous font chier ces connards a quatre roues !

Moi qui, comme le chantait Booba, "je suis né sur la banquette arrière d´une golf 2" , ne va pas croire que je mourrais sous la première 205TDi qui passe, un peu d´ascension social s´il vous plait ! Si on me roule dessus, puisse être une de ces berlines haut de gamme dont seul l'Allemagne a su construire quelques exemplaires, là bas! Dans ces usines allongées au bord d'un Danube amoureux!
Oui, une mercedes break m'est passé sur le pied, mais comme disait ce fainéant de sartre :
"A quoi bon soulever des montagnes quand il est si simple de passer par dessus ?"

*(C'est mochement dit, hein! tracasse! c'est pas de moi, je l'ai pris d une pub pour des assurances vieillesses, j´avais pas le temps..)

3 commentaires :

Unknown a dit…

c'est brillant, tête de flan

Charlie a dit…

diantre.
de quelles archives sort cette photo?

je me souviens très bien (pour une fois). C'était dans un pub à St Malo.

Masto a dit…

un pub? blasphème! C'est "le café du coin den bas dla rue du bout dla ville den face du port", diantre.