jeudi 24 décembre 2009

jeudi 17 décembre 2009

Soirée de l'Ambassade #1

Y'en a qui ralent parce que je mets pas les photos et d'autres parce que je l'ai ais mises sur fessebook, certains ont peur pour leur virilité, d'autre pour leur répuation.
La video d'ici deux semaines.












Tiens, bouffe ta bite, tueur de pisse! C'est du blues bien gras, comme un vieux glaviot qu'à du mal a sortir et qui fait du bien a cracher, comme une giclade dans une chatte de fin d'trottoir. Le pavé est bien trop propre pour ça... c'est d'la boue, d'la boue dans laquelle t'as laissé tomber ton seche cheveux, et qui t'électrocute ton bien-être.
In the Mud for Love, baby! Suce mon tronc jusqu'à la moelle, j'ai du whisky plein les couilles!

lundi 14 décembre 2009

Déambulation

Lorsque mes yeux s’ouvrent ce soir là, j’ai compris que je dérangeais. Il est 8h du matin, mes paupières sont lourdes, les tabourets sont sur le bar et le serveur essaye tant bien que mal de me réveiller. Il est temps de rentrer chez toi me dit-il. Une dernière lampée pour terminer ma bière plate et je commence à me faire à l’idée de reprendre la route. Je sais qu’elle sera longue, qu’il va falloir lutter.

Dehors, la clarté m’éblouis qu’ai je bien pu ingurgiter pour être dans cet état là et en quel quantité ? Ai-je seulement encore du sang dans mon alcool ?

Un pied puis l’autre, sans cesse il faut répéter ce geste, l’arrêter c’est s’endormir. Pas là, non pas ici, pas dans le froid !

A l’instar des autres soirs, je traine la patte. Autour de moi, quelque chose de difficilement descriptible est en train de se passer, l’effervescence du matin commence à devenir oppressante. Angoisse ! Je manque de me faire renverser par une mamy caddy, puis une autre et encore une autre ! Aux fenêtres des bookmakers quinquagénaires s’agitent et font monter les paris. La meilleur des mamys est cotée à trois contre un, la moins bonne à trois cent contre un (faut dire qu’a moins d’un abandon des autres concurrentes elle n’a pas beaucoup de chance de gagner avec son gadot). Dans la rigole un sonotone fait office de lièvre. Celui-ci est posé sur un rail qui va de la ligne de départ jusqu’à l’hyper marché du coin ! Les mamys matinales ne le lâchent pas une seule seconde des yeux.

Le magasin ouvre bientôt, la première arrivée devant les portes du super marché à gagné !

L’excitation m’envahit face à un tel spectacle. Une main se pose sur mon épaule, me surprend, un homme prononce non sans mal une phrase inaudible. Etait-il muet ou mime refoulé ? Toujours est-il que la communication verbale n’est pas son fort ! Je lui lance un casses toi et un regard sombre. Le mec poursuit sa route. Je reste alors seul avec mon acouphène.

Moi, mon acouphène et ce spectacle inqualifiable ! Je veux participer, moi aussi, je veux parier. Je retourne mes poches et par chance, enfouis dans des miettes de tabac, une pièce de deux neurones. C’est tout ce qui me reste. C’est pas grand-chose mais c’est déjà bien vu l’heure avancée.
Je fais alors signe à l’un de ces bookmakers vénaux. Il me répond qu’il est trop tard, que les paris sont clôturé, que je ferais mieux de rentrer chez moi !

C’est ce que j’ai fait. Je suis rentré. Dans la cuisine, la table dressée pendant de logues heures par mes soins m’attendait impassible avec de multiples victuailles. Je lui aie fait une tape sur le coté puis, content d’y être arrivé, je me suis assis.
Je me suis régalé !
Je me suis assoupi !

Le lendemain, mon acouphène avait migré pour se loger dans la partie supérieure de mon crâne. Livide, je me rendais chez Jules gardant pour moi cette expérience nocturne que de toutes façon il ne croirait pas.

mercredi 9 décembre 2009

Mixtape #6



Sixième Mixtape du Mégot, encore une compile du garage mixé par Charlie.
Tracklist:
The centurions- INTOXICA
Speedball Baby- I'M ADDICTIVE
Powersolo – Messerschmidt
Duane Eddy –Cannonball
Mick Harvey- Harley Davidson
LEAVES – HEY JOE
The Sonics- Keep a Knockin’
The Chocolate Watch band- Let’s Go, Let’s Go, Let’s Go
13TH FLOOR ELEVATORS – YOU’RE GONNA MISS ME
The 101ers – Motor Boys Motor

LIEN FAIRTILIZER:
http://fairtilizer.com/track/67965

LIEN PODCAST iTUNES:
itpc://feeds2.feedburner.com/LeMegot

LIEN MP3:
(clique droit enregistrer sous)

Test One Two One TWo


j'ai découvert le logiciel qu'il nous faut pour vendredi, encore un peu de réglage et quelques photos folles et Raffa peut aller se rhabiller

mardi 8 décembre 2009

putain de bordel de merde


Alors que je m'active pour réaliser des mixtures sonores Ô combien magnifiques, je ne puis m'empêcher de me poser cette question: comment est-ce possible, putain de bordel de foutre, d'avoir quatre platines et pas une seule qui fonctionne correctement?

flirty-fishing


Aujourd’hui j’ai travaillé, c’était mon jour de travail annuel. Je pense d’ailleurs que tout Liège était au courant tant j’en étais fier. Jusqu’au début de cette journée de boulot je pouvais dire : « j’ai trouvé du travail », voir pétiller les yeux des gens jusqu’a ce que je leur dise de quoi il s’agissait vraiment. C’est alors moi qui pétillais du pied de nez que je venais de faire !

Aujourd’hui j’ai travaillé ! J’ai distribué à des enfants, en échange d’un dessin arborant majestueusement mon personnage ainsi que la marque que je représentais, des YOYOS !

Aujourd’hui, bien que j’aie travaillé, rien n’a changé ! J’ai perdu mon temps à glander sur un parking, j’ai gagné un peu plus d’argent que les autres jours (C’est cool ça me fera une grosse soirée ou un nouveau gadget à acheter !). Je l’ai perdu à glander alors que j’aurais pu le perdre à une activité noble. J’aurais pu chiller toute la journée. Encore que… ça change!

Aujourd’hui j’ai travaillé à faire le bonheur de mioches –à faire peur à certains- en leur donnant des jouets fabriqués par d’autres enfants exploités -mais quand même payés- grâce au pipeline qui passe là ou d’autres autres bambins jouaient avant !

Aujourd’hui j’ai travaillé mais j’ai surtout eu l’impression de découvrir les joies de la prostitution pour une dose de crack!

Aujourd’hui je n’étais ni Jean-Sébastien, ni Gonzo, j’étais juste Père Fouettard, l’accessoire, l’outil marketing d’une compagnie pétrolière ayant pignon sur rue…









lundi 7 décembre 2009

L'Abeille Piaggio ( 1ère partie)

Je suis déjà allée pleins de fois en Italie, la première fois c'était avec mes parents, j'avais 7 ans...Je ne sais quand est ce que j'ai vu une de ses petites voitures à 3 roues pour la première fois, mais il me semble qu'elle m'a toujours plu ....L'Ape Piaggio
A cette époque j'étais en Italie pour 4 mois, et j'en voyais partout se ballader dans les rues de Bologne. Ca me fait toujours le même effet, à chaque fois que je vois une Ape ou bien une mobylette, ou encore une petite voiture rouge, j'envie son propriétaire...j'ai un besoin irrassible de les conduire, pour avoir la liberté d'aller où je veux quand je veux avec ces petites choses, composées de moteur et de roues...Comme quand on rêve, quand on est petit que notre jouet marche pour de vrai.
Alors un jour j'ai vu une « abeille » d'occasion (en italien Ape ça veut dire abeille), c'était une bonne affaire et je n'ai pas pu m'en empêcher, je l'ai acheté avec mes économies...Le rêve se réalisait...Tout de suite après je me suis rendu compte que j'étais folle, je n'avais même pas le permis et je m'étais acheté une voiture, une toute petite sans permis d'accord, mais une voiture quand même...
Quand que je vis la fin de mon Erasmus à Bologne arriver et que je devais rentrer à Paris, je dû assumer mon achat jusqu'au bout et décidais donc de rentrer avec elle. Je savais que ce n'était pas très prudent, mais je ne voulait pas l'abandonner. Et puis ça me donnerais l'occasion de faire une sorte de pellerinage de fin d'Erasmus, de prendre le temps de voyager sur les routes régionales, de voir tout le paysage défiler, tout le paysage changer de l'Italie à la France...Comme dans les histoires, vivre une dernière aventure avant de retourner chez soi. Et puis merde si le film de David Lynch est vraiment une histoire vraie et qu'un vieux à traversé tout le Canada en tondeuse à gazon, je peux faire 1200 km en Piaggio.
Le grand jour, le jour du départ, est arrivé très vite, trop vite à mon goût...
Tout était prêt: j'avais réussi à mettre toutes mes affaires dans le mini coffre, j'avais des réserves de bouffe pour 3 mois au moins, des couvertures au cas où je devrais dormir dans la voiture, j'avais prévu, écrit et recopié 100 fois le trajet que je devais faire, je connaissait pratiquement par coeur tous les noms des petits villages que je devrais traverser, j'avais une roue de secour et une boîte à outil, j'avais mon téléphone portable en cas de problème ou si je me sentais trop seule...La seule chose qui me restait encore a faire était de partir, et c'est a ce moment là que j'ai commencé à flipper. Ce n'était plus do tout la grande histoire que je m'étais faites dans la tête, maintenant c'était vrai, je devais partir toute seule faire 100 km avec une bouse de 9 cm cube, je devais dire aurevoir et me casser.
Si je n'avais pas saouler tous mes amis avec ce projet depuis 2 mois, s'ils ne m'avaient pas tous aidé à le préparer, s'ils n'étaient pas tous autant ou peut être même plus enthousiastes que moi, je ne sais pas si j'aurais eu le courage de partir...Mais ils m'avaient supporté et surtout ils m'en avaient cru amplement capable, la veille ils avaient organisé une énorme fête pour mon départ, ils attendaient ce moment avec impatience et étaient beaucoup plus excités que moi, comme si nous étions en route pour faire un voyage tous ensemble. Apparemment j'étais la seule à me rendre compte vraiment que j'allais être complètement seule...Mais j'étais devant le fait accompli et par fièreté, je ne pouvais plus renoncer...
Alors j'ai fais semblant d'être très sûre de moi devant mes amis, et, avec un grand sourire aux lèvres, je suis partie...Ils étaient surexcités et courraient derrière moi en criant...Ce soir ils allaient refaire la fête.
Trois minutes plus tard, quand je ne les ai plus vu dans le rétroviseur, je pleurait déjà toutes les larmes de mon corps, j'étais morte de trouille...

A suivre.....

dimanche 6 décembre 2009

samedi 5 décembre 2009

Soutiff



avec du temps de l'encre et de la bière....
on peut tous faire...

la livraison ce fera comme prévu derrière le grand arbre après 19h00
ne soyez pas en retard

jeudi 3 décembre 2009

Bouillon Malibran Expo

Pour ceux qui seront à Bruxelles ce Samedi 12 Décembre y'aura le Vernissage de l'exposition Bouillon Malibran.
Parmis la cinquantaine d'images exposées dans les vitrines des commerçants de la rue Malibran,
y aura des dessins de Sophie et de Moi invités par le collectif bruxellois FANZINEKE (Arnaud/cHarlotte/Thy etc...) mais aussi des photos et des choses a manger, à boire...
C'est de 15h à 18h.

J'ai mis le lien d'Arnaud, qui revient tout juste de Tanzanie et qui balance ici son carnet.
Et tant qu'on est dans les liens des copains allez voir celui de Rémi, Ma Gueule En Couleurs , un belge rencontré à Bologne par Sophie et qui raconte sa vie en Italie.

mardi 1 décembre 2009

Les poils de la bête (bénédiction 2)

Ne trouve pas de vaines excuses pour annuler la tournée belge. Si Dieu nous a doué d'un génie à tous les deux, c'est pas pour se jeter dans la rivière, encore moins pour finir écrasé sur une bite en béton. Regarde moi: je ne me mouille jamais.
Ce n'est pas en te mutilant les mains ou les avant bras ou encore en te jetant dans les canaux vénitiens que tu viendras à bout de ton trac.
Pour te faire une confidence, moi aussi je souffre, oui mais de maux intestinaux.

Certes entre temps il y a eu Clats Kopf Mama, mais considère cela comme un projet parallèle, une aventure d'un soir.

Allons allons, M.Becker, reprenez du poil de la bête, que diable.

C'est important dans un groupe comme le nôtre, qui subit pas mal la pression (dans tous les sens du terme), les médias, nos boires et déboires avec notre maison de disque, notre manager étranger, etc... de pouvoir se dire les choses. Ça fait du bien.

Sophie je compte sur toi pour le remettre d'aplomb.

Questions:
1/Cette tentative de suicide a-t-elle été filmée?
2/Madame Bled, combien ai-je fait de fôte dorto grave?

lundi 30 novembre 2009

Benediction

J'aurais du m'en douter dès les premières lueurs du jour.
Car c'est avec elles que j'émergeais du sommeil du brave sous une douche glacée pour me propulsé dans les rues (plus bolognaises qu'une sauce tomate) sans même de la caféine dans la tête.
Mon entrée en matière est aussi confuse que ma matinée , mais laissez moi récapituler:
me suis reveillé très tôt sans café sous une douche glacée pour me retrouver a courir derrière un bus pour ne pas rater un train.
Et là comment dire.
Ce fut le drame.
Dans ma course effrénée vers une utilisation pratique du fonctionnalisme urbain, ma passion du but atteint m'aveugla et m'empêcha de visualiser ces deux bites en béton que je traversai. La logique italienne veut qu'on enchaine deux bites. De ce fait, mes jambes se prirent dans la chaine, mes jambes, ces deux belles jambes musclés élancés à toute vitesse, oui ces jambes là stoppèrent leur élan sous l'impulsion d'un amat d'aciers vulgaire.
Et là comment dire, j'ai pas eu le temps de dire ouf, que j'me suis retrouvé à l'horizontal, les jambes en l'air, en un eclair de secondes, j'ai bien cru voir mes dents se répandre sur le bitume crasseux de cette avenue dont j'oublierais le nom a tout jamais, mais mes ultra réflexes ont préféré écrabouiller ma paume gauche qui sauva ma mâchoire du massacre.
J'ai mal à ma main, quelqu'un a du rire mais ma dentition est sauve, c'est tout ce qui m'importe.
Germaine a eue le tact de ne pas trop se foutre de ma gueule, d'autant plus que je m'étais trompé de bus, et qu'on a du attendre dix minutes.
On a eu notre train mais pas de petit déjeuner et même au milieu des inondations vénitiennes en pataugeant dans l'eau avec de grosses bottes j'ai trouver le moyen de raler.
Aprés un repas frugale pris dans l'une des meilleure auberge de cette cité des doges (j'vois vraiment pas ce que ces chiens là on a faire dans cette histoire), je me surpris a sourire à la pluie et a oublié mes bottes de marins pour mes clarks glissantes.
Ce qui fut vraiment un choix désastreux.
Mais faut me comprendre, j'avais mangé comme une loutre, les bottes me niquaient les pieds et pis l'eau était redescendu, y'avais plus de danger pour que je me mouille.
On a flané dans les ruelles, ivre de digestion, naviguant dans des jardins, sur des passerelles, enfin bref vous voyez le cliché. Et pis y'a un moment on s'est retrouvé au bout d'une petite ruelle ( vous me passerez le pléonasme) avec trois petites marches qui descendaient dans le canal, Germaine avec ses grosses bottes a descendue les marches pour admirer la vue et j' l'ai suivi.
Et là ce fut le re-drame.
Les deux premières marches pas de problème, mais alors la troisième, j'men souviens trés bien, elle était plus longue que les deux autres, un peu plus plate, un peu plus lisse, un peu plus boueuse aussi, et pis là mes semelle crêpe, n'ont fait ni une ni deux pour opérer une glissade magistrale, mes fesses n'ont même pas eu le temps de toucher ce bout de béton, mon esprit a juste eu le temps de se dire "mais non c'est impossible j'peux pas tomber dans le canal, ça serait historique"
Et là comment dire.
J'ai fais le plongeon, quoi.
Je me suis immergé dans l'eau verte de la Lagune, en ce joyeux mois de décembre.
Moi, qui encore quelques heures auparavant tentais d'établir le nombres de bourrés qui devaient tomber dans le canal.
Moi, avec le sac sur le dos rempli de toutes nos affaires.
Mes poches pleines remplies de truc que tu veux pas voir couler.
Et là je dois à nouveau saluer mes ultra reflexes qui me firent regagner le quai en un eclair de secondes.
Là j'étais debout avec l'évidence que j'étais ridiculement trempé, jusqu'au nombril.
Les affaires était sauves mais mon honneur pas du tout.
Aprés l'éclat de fou rire, il fallait trouver une solution avant que je tombe en syncope.
Germaine a été valeureusement me chouraver un pantalon immense qui trainait sur une corde à linge ( sécher le linge en plein hiver, ils sont bêtes ces italiens ça leur apprendra), m'a prêté sa chemise et son pull qu'elle avait en trop et je me suis installé pieds nus dans mes bottes en caoutchouc, j'avais fier allure avec mes frusque, je faisais très vénitien revenant de la pêche aux crevettes, les vieilles m'abordaient pour que je leur explique le chemin.
J'ai quand même tenu plus de cinq heures dans cette tenue en me disant que c'était une sorte de baptême, d'absolution...ce bain.
Et que même avec ces péripéties, une paume en miette et des fringues moisies c'était même pas une journée pourrie.
C'est ça, la magie de l'italie.
Bon je retourne boire du vin qui pique les yeux.
Avez vous fait un petit tour sur le blog de Fanfar mes amis?

Monsieur ne se contente pas d'être un génie du dessin. Il croque 9m2 (plus grand groupe du Bénélux) de son œil fin et de sa plume acérée sur leur propre terrain, à savoir:
les toits ou la cuisine.

pas clair? c'est par ICI.

samedi 28 novembre 2009

Clats Kopf Mama

ENFIN LEUR NOUVEAU 45tours!

Ils vous feront dire "Metz" en prononçant toutes les lettres, comme il se doit.