vendredi 29 janvier 2010

Résultat du Jeu-Concours

BRAVO Paul de Algrange!
Bien que ta réponse soit en partie inexacte, elle demeure celle qui se rapproche le plus de la vérité. Tu as GAGNE un repas à l'ambassade préparé par Rachid. J'espère que tu es content et que tu vas arroser ta victoire!

Continue à te rapprocher de la vérité et un jour, qui sait, tu pourras la cueillir.

mercredi 27 janvier 2010


Ce matin j'ai réussi à m'extirper de mon lit à 09H30 -véritable exploit pour un jour chômé- mais j'ai pour objectif de venir à bout de l'infiltration d'eau dans le mur de ma cuisine. Curieusement, mes deux mains gauches ont décidé de m'impressionner aujourd'hui : aucune catastrophe ne se produit, je ne casse aucun outil et je ne renverse pas de pot de peinture. Super.
L'appétit ouvert par mon bricolage du dimanche du mercredi, je file vers le domicile de mes parents. En bon tanguy quasi trentenaire, mon organisme est réglé comme du papier à musique : le mercredi ma mère ne travaille pas, donc mes parents en profitent pour réunir leurs forces derrière les fourneaux. Allez je m'invite.
Sur la route, le reflet du soleil sur la neige et les boucles envoutantes de Jori Hulkonen me donnent l'impression de baigner dans un paysage polaire. Une sorte de tundra du Pays Haut. Je m'arrête pour faire une photo. Il n'y a pas grand chose d'intéressant à cadrer devant moi, juste un champ enneigé. Bah, il ne me reste que deux poses, autant terminer le rouleau ici. Je déclenche mais il ne se passe rien. Pas de clic. J'essaie d'armer à nouveau mais l'appareil est bloqué. Rien à faire. Merde, pas de bol, je me dis que je vais essayer de rembobiner. Malheur. Après deux tours de moulinet, la pellicule se déchire. Je peux l'entendre craquer à l'intérieur du boitier. Shit.
Sur ce film je pense qu'il y aurait bien sûr eu son lot de photos râtées, mal exposées, mais en tout cas je sais qu'il y avait aussi des photos que j'avais pris plaisir à faire, comme ce papy un peu fou devant la casa ponton un matin de Batte, avec son énorme penditif autour du cou. Matthieu m'avait dit "lui tu ne peux pas le laisser passer" et j'avais courru derrière lui pour le rattraper, il y avait aussi des portraits d'Anto et JB volés devant la maison du papy de Gonzo, un jour de grisaille, puis d'autres clichés lors de la visite d'un magasin fourre-tout liégeois, genre de caverne dAliBaba oû l'entrée se fait en se faufilant au travers d'un impropable couloir de gazinières, ou encore des photos prises à la volée en remontant à contre-sens la foule compacte des marchés de Noel bruxellois le dernier week end avant les fêtes

dimanche 17 janvier 2010

Onem pas travailler!

Cette journée avait bien mal commencée. Un réveil tardif, une prise de bec, une panne de café… et le tour est joué, je vous vois venir. Mais non ! Ça aurait été bien trop beau que tout s’arrête là.
Déjà les jours avant je portais sur moi les lourdes conséquences de mon abstinence. Après 7 jours sans boire, l’annonce est tombée, c’est 252 employés que les usines Inbev allaient être licencié. 252 emplois pour un mois de sobriété… ma bonne résolution était déjà remise en question, je me remettais en question. Ce matin là en plus j’apprenais que la marque au lion ultra présente dans le milieu du super marché, enseigne la plus proche de l’embrassade allait tomber à cours de réserve de Jupiler. L’ambassade allait devoir replonger dans ses Français travers, opter pour la rouge picole, le vin. Un pas de plus vers la non-intégration !

Haaa que ce serait beau si j’étais le seul à me remettre en question. Ce serait sans compter sur cette convocation tombée il y a une quinzaine de jours et que je m’étais mis à traiter la veille : l’ONEM me demande de rendre des comptes ! Ais-je mérité mon chômage, une sanction va-t-elle tomber à mon égar? Je pars vers la rue Natalis le cœur gros de questions.

Lorsque je suis arrivé dans leurs bureaux, j’ai tout de suite compris leur petit jeu. Forcer les gens à s’essuyer les pieds sur leur logo, leur donner un sentiment de supériorité, les attendre au tournant pour ensuite les coincer…C’est un peu ce qui s’est passé !

A l’accueil une femme au visage fermé m’attend. Elle est vêtue aux couleurs de son employeur et épaulé d’un agent de sécurité placé au fond d’un long couloir bordé de cases. Dans chacune de celles-ci, un facilitateur -comme ils les appellent- attend les chômeurs pour les mettre dos au mur, au pied de leur responsabilités, les prendre la main dans le sac de la fainéantise, leur prendre la tête !!!

Une fois la convocation accompagnée d’une pièce d’identité remise en main propre à la pinbèche, je suis invité à m’assoir parmi les quinze autres chômeurs à la mine plus dépitée les uns que les autres. La fin d’une belle aventure pour certain, pour beaucoup !
C’est le couloir de la mort en gris, un mauvais remake de la ligne verte avec pour bande sonore des bruits de claviers et des murmures.

Un nom retenti à l’autre coin de la pièce, le mien. Jusque là c’est cool j’ai connu des attentes administrative plus longue ; tout porte à croire qu’on essaye d’humaniser la démarche.
Jusqu’ici l’illusion que je ne suis pas un numéro plane pour ensuite, très vite, s’écraser. Ma main reste tendue dans le vide. Comme un con, je regarde monsieur, hoche la tête et le gratifie d’un Bonjour appuyé !
Entre ces murs, bonjour se dit suivez moi. Je suis ouvert, j’accepte les us et coutumes de chacun en espérant qu’il fasse de même.
Digne d’un speed dating le jeune homme à peine plus âgé que moi –mais pas du tout mon genre je vous rassure- me pose quelques questions sur ma vie (même la privée), sympathise avec moi.
Quelques secondes plus tard le garçon est obligé de durcir le ton pour me signifier qu’il ne perd pas pied. Désarçonné par mon petit sourire en coin et une panne d’électricité qui fait plus que durer le gars en face de moi perd patience.
Je lui fais remarquer qu’on n’est pas pressé, lui rappelle qu’on a tout notre temps. Moi à l’inverse de lui je ne travail pas.
Il part aux nouvelles comme il dit.

Quinze minutes plus tard, le courant revient par la même occasion lui aussi. Au cas où je n’aurais pas remarqué les 537 néons qui ornent le plafond se rallumer il me signale que le courant est revenu.
Il m’annonce alors, l’allène teintée de café, qu’on va devoir tout recommencer.
Nous recommençons. A l’instar du début de l’entretient, il me repose les quelques questions indiscrètes, poursuit avec un tas d’autres questions sur mes modalités de recherches d’emploie, consulte le petit dossier que j’ai confectionné à son attention, me fais remarquer que la photo de mon CV pourrait être actualisée. Coquin va !

L’entretient touche à sa fin. Il me fait signer un contrat de bonne volonté.
Il me signale que nous seront amenés à nous revoir dans les mois avenir, prend congé de moi.
Je prends ma veste, lui souhaite en vain une bonne journée, n’oublie pas le clin d’œil à l’agent de sécurité appuyé d’un salut chef. Je sais que dans le milieu ça fait plaisir !

"danse pour moi petit ornithorynque!" s'écria-t-il.

la ressemblance est frappante.

samedi 16 janvier 2010

moi-aussi-je-me-la-pète-outre-atlantique.
la-preuve-par-cette-épreuve-photographique-importée-directement-de-nyc.
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la-barre-espace-de-mon-clavier-est-bloqué.
la-faute-au-café-sucré.

jeudi 14 janvier 2010

"On est pas là pour beurrer les sandwiches"


Première idée pour le concours Nike, qui finalement est tombée à l'eau,
je voulais faire un long plan sequence à Louvain la neuve en partant du haut de la ville en parcourant tous les spots, sauf que mon image tremblait trop et pis par manque de riders et d'organisation germanique, je perdais beaucoup de ryhtme entre chaque spots et patatai patata...donc voilà toutes les images ont tout de même étaient filmées en un seul WE, et j'ai surtout monté cette part pour remercier les gars qui ont sués pour moi, et qui n'était pas là pour beurrer les sandwiches.
Je pense, à l'occas' essayer de refaire cette idée avec pleins de moyens et plus de riders.

j'me la coule bien comme y faut; là j'reviens de la médiatheque et j'risque pas de pointer le bout de nez quelque part tant que j'aurais pas fini cette pîle...

mardi 12 janvier 2010

amour et réponses automatiques





C'est bien pratique ces réponses automatiques, ça me permet d'éviter de perdre un temps fou en ppaperasse administratives.
Pourvu qu'ils me laissent enfin tranquille.

lundi 11 janvier 2010

Mixtape #7


Septième mixtape du Mégot avec une nouvelle cargaison de Twist, de Psyché et même du Kraut.

Tracklist:
01-Francis Lai & Brigitte Bardott-Saint Tropez
02-Monty-Un verre de Whisky
03-San Antonio-J'aime ou j'emmerde
04-Guy Skornik-Des arbres de fer
05-Serge Gainsbourg-Un poison violent, c'est ça l'amour
06-Nicoletta-I don't know why
07-Heidi Brühl-Berlin
08-Georges Raudi et son orchestre-Stercok
09-Jacques Dutronc-A la queue les Yvelines
10-Janko Nilovic & Dave Sucky-Rush on the ball
11-Jacques Taieb-Le coeur au bout des doigt
12-France Gall-Du jazz à gogo
13-Soulswingers-Ca'ba-Dab
14-Nino Ferrer-Je veux être noir

LIEN FAIRTILIZER:
PAR ICI

LIEN MP3:
(clique droit enregistrer sous)
PUTAIN, Mano Solo est mort.

dimanche 10 janvier 2010

Schnaptz et fin



Note de l'auteur :

Pour ma bonne conscience, je tiens à dire que j'ai essayé de voler tous les gags de Monsieur Feraille pour la réalisation de ce dernier épisode.
Et pour faire le malin, et dans le but d'enrichir ma narration fort Fenschoise, mais aussi pour que les amoureux de la justification artistique puissent toujours se masturber en regardant ma photo dédicacé,
j' ai jugé bon d'incorporer à mon récit la célèbre trame décrite par Freud dans son fameux triptique "au bonheur des Dames"
où , en se référant aux travaux de Nietzche *, il amène l'hypothèse que la soirée réussi chez l'individu alcoolique moyen de type A se déroule chronologiquement en 5 évènements majeurs.

1) Le premier verre. (page 1, case numéro 2)

2) La musique et l'émotion (page 1, case 3)

3) La violence, la haine et la bagarre. (page 1, case 4)

dans notre cas, et afin de pas choquer les gonzesses qui surfent sur notre blog dans l'espoir de coucher avec Kristo, je me suis permis de réduire cette violence à un simple souvenir un peu grossier.)

4) Le régurgitement intestinal et la perte de l'équilibre (page 1, dernière case)

D'après Joey Starr, banlieusard enrichie, le manque de virilité de l'individu alcoolique moyen de type A peut amener cette phase à se dérouler de manière précoce, mais Einstein, dans sa thèse "la poésie des oiseaux", nous rappelle que le lieu est un facteur pouvant, dans certain cas, accélérer l'avénement de cette phase., dans notre cas, la mer, les bateaux et les maux qui vont avec ont accélérer le processus gastrique. La virilité du personnage n'est donc nullement remise en question,

5) Combler les besoins affectifs (Page 2)

Selon les travaux de Milhouse Van Hooten, personnage clé des Simpsons, titulaire de la légion d'honneur française, la 5ème phase peut être les conséquences directes du divorce précoce de ces parents adoptifs. voir l'expression d'un sentiment d'impuissance face à un père excercant des pressions d'ordre sexuel envers l'individu moyen de type A.
Quand à Didier Bourdon, chercheur au CNRC, la cause la plus vraisemblable de la recherche affective en fin de soirée serait une sexualité non afirmé, voir dans certains cas extrême, un besoin de bite refoulé.

Vous en conviendrez que dans notre cas, l'hypothèse de Didier était plus approprié à une certaine vengeance que je me devais en la personne de Charlie Zanello, qui trainait depuis bien trop longtemps et m'empêcher parfois de dormir la nuit.

J'tattend vos réponses, dessinées, bâclées, grogné, vomites, fumantes, cuites, crues ou écrites.
en espérant y voir une trace quelconque d'amour, de schnaptz, ou de virilité.

Bien à vous,
Le Capitaine

* notamment l'inoubliable essai " ce soir, on fait la fête" Nietzsche, Edition Galimard, Paris, 1879

dans le temps de l'été from Le Megot on Vimeo.

mercredi 6 janvier 2010

L'Abeille Piaggio ( 2ème partie)

L'Abeille Piaggio
Partie 2
Ces premières heures de voyage furent un supplice, j'étais comme une énorme boule de nerf enfermée dans une toute petite caisse. Mes dents étaient serrées au maximum, mon corps aussi dure qu'un tronc d'arbre et mes mains aussi lourdes que du marbre, et les doigts comme collés à la Super Glue sur le guidon...
De temps en temps j'arrivais à me rassurer en me disant que c'était normal d'avoir peur, que c'était le premier jour, que j'allais m'habituer. Alors j'essayais de paraître calme et relaxée pour me mentir à moi même, je desserrais les mains et bougeais mes doigts tout ankylosés à force de serrer le volant. Je fumais des cigarettes pour me donner de l'assurance, mais très vite ça me reprenais, je voyais des choses qui m'inquiétais à nouveau, des choses étranges qui se passaient derrière mon dos: une voiture qui me suivait, un passant qui me regardait suspicieusement, un drôle de bruit dans le moteur, un village qui n'existait pas sur la carte...je devenais complètement paranoïaque.
Tout mon corps me disait de faire demi tour et d'aller me cacher au fond d'un train pour Paris, mais ma tête était heureusement trop fière et trop têtue pour se laisser faire. Elle retenait donc mes mains tremblantes...Elle aurait eu trop honte de ne pas tenir ses engagements...
Pendant ce temps je voyais les panneaux des petites villes défiler devant moi à un rythme qui me paraissait d'une lenteur extrême. Je passait donc Sassuolo, Parma, Fidenza, et n'en pouvant plus, me sentant à la limite de l'explosion nerveuse, je m'arrêtais à Pacienza pour déjeuner. J'avais fait 181 km en 4 heures et il m'en restait encore de 1020 à parcourir, je m'était préparé un sandwich avant de partir mais je ne pouvais rien avaler...
Comme toujours dans ces cas là, je décidais donc d'appeler ma mère, pour lui dire que malgré tout j'allait bien et surtout pour chercher un peu de réconfort...
Elle était très énervée contre moi, et surtout très inquiète. Déjà lorsque je lui avait parlé de mon projet elle avait essayé de m'en dissuader en disant que c'était beaucoup trop dangereux. Et maintenant que j'étais partie elle continuait, elle me disait que j'étais complètement inconsciente, que je devais tout de suite m'arrêter et prendre le train... Rien pour me donner du courage. Je commençais à regretter de l'avoir appelé dans un moment de faiblesse, sachant très bien ce qu'elle allait me dire.
Mais peut être qu'à ce moment là, mon Inconscient s'est intelligemment souvenu que l'esprit de contradiction est plus fort que tout chez moi. Surtout lorsque le moral est au plus bas. Et, sachant pertinemment qu'il suffit que l'on m'affirme quelque chose pour que je pense le contraire, surtout lorsque c'est « maman » l'interlocuteur, il a surement fait dire à ma mère ce que je pensait déjà pour que je puisse penser le contraire et reprendre la route...Ca n'a pas raté, je dis à ma mère avec une voix très sure que tout allait bien, que je faisais très attention et qu'elle ne devais pas s'inquiéter car je savais très bien ce que je faisais. Puis je raccrochais avant qu'elle ne trouve en moi la faille pour arriver à me convaincre ( car, croyez moi, elle fait ça très bien).
Ce n'était pas vrai, je ne savais pas du tout ce que je faisais, mais cet autre moi me connait mieux que moi même (normal c'est son rôle), et sa tactique fonctionna si bien que dans un élan inespéré j'engouffrais mon sandwich, j'écrivis au marqueur sur un grand morceau de carton « quand tu veux tu peux »et disposais l'écriteau devant mon guidon afin que je puisse le voir en permanence. Et, en me moquant de moi même et des subterfuges auxquels on a souvent recours pour se motiver, je repris la route.

Quand la nuit commençait à tomber j' étais en pleine ascension vers Asti, j'étais déjà en retard sur le planning, normalement j'avais prévu d'aller le premier jour jusqu'à Turin. Mais c'était beaucoup trop dangereux de voyager de nuit car les routes commençaient déjà à être très sinueuses, et, à vrai dire, j'étais très fatiguée et l'envie de m'enfouir sous une grosse couette m'obsédait.
J'avais fait au préalable une liste de tous les hôtels et auberge que je croiserais sur ma route et je savais donc qu'il y avait un Bed&breakfast a Bramairate, un village situé juste après Asti sur la route de Turin.
Je réussi à trainer la Piaggio jusque là bas, l'auberge s'appelait La Cascina Bricchetto. En deux en trois mouvements j'avalais les bonnes pâtes de la patronne, je goutais le fameux vin de la région, je montais dans ma chambre et me faufilais dans un lit moelleux où je m'endormis aussitôt...

lundi 4 janvier 2010

Schnaptz et poisson

amour, Schnaptz' et virilité en 2010



L'année 2009 aura d'abord été une année difficile pour le mégot,
de la mort de Michael Jackson au cancer du colon de Johnny Halliday,
le Seigneur a frappé les êtres qui nous sont cher, là où ça fait mal,
à l'anus,

au sein même des membres de la rédaction, Dieu n'a pas fait de cadeaux,
Ainsi pendant que les M.S.T. caressaient les hémoroïdes de CHarlie,
L'homosexualité de Thomas Hannus traverssa le Bénelux
l'amour et la virilité des membres a souffert en 2009

Mais je vous le dis,
2010 seras l'année de l'amour, de la Schnaptz et de la virilité, ou ne sera pas,