samedi 8 août 2009

Chronique du Portugal

J'aime pas qu'on me dise quoi faire,
Mais j'demande toujours qu'est ce que j'dois faire.

L'économie, la crise, les banques, la Politique, l'école, le boulot,
le Lotto, l'usine, la voiture, le sèche cheveux electrique,
La recherche Bactériologique, la muraille de Chine, la mayonaise en tube.
Le Reichstag, La société générale, la Pizza surgelé, les centrales nucléaires,
Qu'est ce que ça te parait con quand t'es amoureux.
Qu'est ce que c'est con d'ailleurs,
quand tu t'apperçois que t'es moins libre qu'un galets sur la plage.
Plus moche que les lions D'Afrique, Plus fragile qu'un Bambou Chinois.
et certainement plus con que les Singes de la Sorbonne,

J'regarde ces bras, et j'rigole, y a tellement de bracelets, de colliers, et de bagues la dessus,
Je ne comprend pas pourquoi, et ça m'fait rire.
Elle, elle rale, elle veut allé au musée et à la plage, elle en a marre que j'fume trois clopes et que j'boivent quatre cafés avant de faire quoi que ce soit,

On s'dit qu'on ira la , qu'on fera ceci, cela, l'année prochaine, ou demain, c'est pas important, le temps on l'a, et j'y mettrais le Sable de toute les plages du monde dans ce sacré sablier qui s'écoule, pour une soirée de plus sur un banc à regarder la lune, la main dans la main, et la bière dans l'autre. , J'irais en Suisse décalé toutes les montres qui sont bien trop fausse, Toujours trop précise pour que je sois à l'heure, j'irais vivre dans le ciel, et je ferais le tour du monde pour être en décalage horaire perpetuel, pour me racourcir un peu plus la vie à fumer des cigarettes en regardant la mer.

Et quand j'en ai marre de boire du café, j'raconte les couchés de Soleil sur les usines de l'Est, L'odeur de la Pluie sur le sable de la Mer du Nord, Les 1000 et une bières de Bruxelles que j'ai bu sans amour ces soirs de déboires, La valse a Mille temps, La Marseillaise au Reggae, Lièges et ces chiens, ces chiennes, ces Punks, sa Meuse, et son pot au lait,

Puis le soir, dans un bairro Alto pleins d'américains et de français, quand je commande des bières en Portugais, et que je rencontre des francophones, je leur chante la Costa da Caparica, Elle, elle pleure sa Saudade pour Santa Catarina, qu'elle a quitté. Elle parle de ces chats trouvé dans l'Alfama, de sa famille qui a quitté la taule pour les tours pourries, D'une jeunesse ou tu pouvais encore voir des Dauphins venir se perdre dans le Taje.

On parle de Rio de Janeiro, de Cococabana, des plages, de l'amazonie, qu'on a vu dans cette série Brésilienne, hier sur la RTP, on s'dit qu'on ira la bas, c'est sur.

J'lui promet qu'on ira pas a Paris voir le Louvre, que je ne ferais pas le malin devant la tour Eifel, que Saint Germain c'est pourri, que le sacré Coeur c'est plein de Chinois, que les cafés sont trop cher pour nous, qu'a Montmartre y a bien qu'amélie poulain et les riches qui peuvent encore y vivre,
Après, quand on a bien bu, On s'promene, On s'promet, On cherche des pays ou allé plus tard,
Et c'est déja demain, J'ai encore rien foutu, j'ai fait que parlé toute la nuit,

Alors j'l'emmène à la plage.

1 commentaire :

Unknown a dit…

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