samedi 8 août 2009






J'peux rajouter a ma liste encore un demenagement, ma vie dans des caisses que je ne deballe même plus, j'entrepose, j'interpose, me repose à peine et ne m'interroge même plus.
J'encule cette pute qui s'apelle confort, et la refout sur le trottoir de mon "desesboire" dixit Bonanga-Whisky-Coca.
J'ai vu un aveugle qui attendait un 129, moi je vois plus grand chose avec ce pare-brise dégeu et j 'attends un 25 salvateur qui lancera a jamais ma carrière de millionaire, j'roule encore une fois sous l'orage et me deplace tellement vite et loin que je ne me suis plus...
bah j'y arriverai bien au bout...
mais au bout de quoi...
Seule Allah le saura...
Le E féminin n'est pas si innocent que ça quand on sait ce que Gary pensait de Jesus...
Heuresement pour mon come back belge eclair j'ai croisé un Charly (et non pas Charlie) en grande forme qui a un toit assez vaste pour que je deguele mon ego sur la ville et ingurgite les double dose de pastis au soleil couchant, double dose qui nous emmena au comptoir d'un bar où commence pas mal d'histoire notament celle où j'ai insulté un bolivien et tiré les vers du nez à un brocateur qui a vendu son appart' de 300m2 rempli de broles accumulés pendant plus de quinze pour finir par dormir sur le canape de son petit frere avec une caisse de bouquins et une caisse de musique
"...le vital quoi, parce qu'aprés tout, les objerts ça reste des objets et l'amour vaut mieux le mett' dans le coeur d'une fille"
On a fini aux abords des étangs avec la dernière mousse à la main, on s'est endromis comme des oies pour finir par se faire reveiller par les canards...les trams reprennaient déjà leurs services...

Quitte à être dans le nostalgique autant publier un brouillon qui traine sur ce blog depuis quelques semaines:
Hier j'me tatais à tenter de me reposer, mais finalement je suis quand même sorti, histoire de ne pas avoir peur de passer à côté de quelque chose.
J'ai fais un truc que j'avais pas fais depuis un millénaire: le trajet en bmx de chez moi à chez Antho.
ça m'a mis dans une drôle de condition, une espece de torpeur nostalgique, c'est sur que la fatigue à contribuée à ce sentiment.
Puis avec Antho, on s'est mis en chemin de la place d'Hayange, tant que l'on était dans le nostalgique autant aller jusqu'au bout. Arriver là bas, on a bien du se rendre à l'évidence qu'en abandonnat la place, d'autres avaient pris la notre (de place). Sauf que c'est pas glorieux, une vingtaine de voitures et des tectoniquex footeux, même pas un petit set de marches exploitable, on s'est regardé et on s'est rien dit et pis on a était voir ailleurs, voir les autres bout de trottoirs ou de ferrailles ou y'a des années lumières de ça, on passait des heures à s'acharner.
De fil en aiguilles, on s'est retrouvé pas loin d'une des entrées de l'usine. Celle qui à cessée sont activité il y a quelque mois et que Jb pleure les soirs de solitude.
Le portail était grand ouvert, toutes les lumières allumées...
Alors on est rentré....

1 commentaire :

Anonyme a dit…

Moi aussi ca me manque le place

Jo