" Putain ça craint ici, y a personne qui ressemble a quelqu'un de connu "
Oh ouai putain ca craignait ici, il faisait bien chaud y a deux semaines, on était le Vendredi,
Kristo en avait marre de vomir au pied des taxis de la capitales Portugaise,
et moi je n'avais pas encore digéré cette soirée ou j'avais bouché mon évier en y déposant une ofrande qui ressemblait très fort à des pates au chourizou.
t'ajoutes à cela la honte de savoir que tu ne participeras pas a la fête de l'huma cette année,
Bref, avec le Kristo on était décidé, on allé s'offrir un week end romantique a la fete du partie communiste Portugais,
voir si c'est plus rouge au soleil, et si les moustache poussent plus vite près de la mer.
On a fait les sacs, acheté le pastis et le saucisson, puis pour ajouter un peu de piments, on a pris le bateau pour y aller,
Kristo faisait le malin sur le quai et parlait des picapaus qu'il avait mangé les jours précédents avec humour, jusqu'à ce qu'il se rapelle qu'il n'avait pas le pied marin
"nao tenho o pé mariz"
Kristo j'ai demandé, t'as essayé de m'en mettre plein la vue avec ta citation, j'ai fait de meme l'autre jour en rentrant du bairro, mais apparement ca n'existe pas ici le pied marin, quel manque de culture, ces pays pauvres tout de meme.
on a campé entre un parking et une station service, on a mangé du thon sous la pleine lune, on a vu du Rock n roll, on a bu de la super Bock.
Matthieu on a vu ton père,
Kristo a vu Bukowski,
mais surtout on a apercu le frère commun d'Astérix et de Renaud.
le bilan est que c'est quand meme plus communiste ici , et voir le taje derière la grande scène c'est quand même goutu,
mais merde quand meme, il est ou le stand Ricard ?
et je finirais sur ces mots :
"putain, ouai, c'était y a quelques mois, on rigolait des manouches qui lisent l'avenir dans les boules de cristal, j'me suis dit que y'avait pas que les gitanes qui lisent l'avenir dans les boules de Kristo"
Pinchas Colladas, gros
et Kristo, j'ai bien recu ton message, et je te pardonne, toi qui n'a pas le pied marin, tu ne peux pas savoir que les vagues c'est comme les femmes, un jour t'en a, un jour t'en a pas, elle sont plus grosse a la pleine lune, et ramener ton surf un jour de marée basse à la Costa da Caparica c'est comme ramener des capotes à un festival de musique catholique.
Vaut mieux picoler au bistrot,
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