Chere Mamie,
je t'envois cette carte postale des Amériques, un peu en retard mais j'ai pas pu faire autrement, c'est a cause des indiens. je me suis beaucoup amusé même si il y avait beaucoup de gens de couleurs différentes. Ils étaient tout de même trés gentil avec moi, nous ne nous comprenions pratiquement pas mais lorsque je sortais des billets de vingt dollars cela aller tout de suite mieux. En repartant ils ont gardé mes appareils photos, mon argent et mes souvenirs, je pense que c'est une coutume locale, je n'ai plus rien mais eux avaient l'air trés heureux.
Tant mieux.
Il faut savoir s'acclimater des moeurs et pis au moins je n'ai pas du payer des surcharges pour mes bagages a l'aeroport.
L'aeroport de Détroit était tres propre et dans les toiletes des restaurants il y avait marqué que les employés était obligés de se laver les mains. C'est bien.
Sinon pour New York je n'ai pas grand chose a raconter: les taxis sont jaunes, certaines personnes aussi ( on dirait la chine); ils ne parlent pas le français c'est bizarre et ils ne connaissent même pas Dick Rivers; au milieu de la ville y'a un grand park, je me demande ce qu'ils attendent pour le raser et en faire un parking ou des grands buildings; il y a beaucoups de gens qui parlent tout seul dans la rue en tendant la main, je pense qu'ils prient ou qu'ils veulent voir si il va pleuvoir; en amérique aussi il y a des mouettes et aussi des espece de rat avec des queues poilus; j 'ai étais a la messe dimanche matin, mais c'est different de chez nous, ils poussent des cris "yeah men" et font de la batterie en repetant qu'il ne faut pas se droguer ni jouer avec des armes a feux;...
Voilà je te dis tout ça pele mele mais a cause du sachet d'aspirine brune qu'ils m'ont donné avant de partir, je ne me souviens plus de tout et d'ailleurs là je me sens un peu mal.
J'espere que le chat Froufrou se porte bien.
A bientot.
PS: voici quelques clichés et les légendes qui vont avec.
Ca a commencé par ça:
Ensuite trois heures d'attente, un ventre vide et une fatigue de 10h d'avion par là:
Un bus, deux trains, trois metro, quatres blocks, deux rues et trois heures de sommeil plus tard, ça donné un truc du genre:
J'avais tellement pas dormis, j 'étais tellement excité que j'avais la tete qui tournait et je voyais tout flou un peu comme sur cette photo:
Un peu de fumée qui me rapellais les usines de la Fensch (muf muf):
Aprés trois jours seultou, mais 20 disques et un concert de DEL en plus, Pep et Boulette on finit par réussir a sortir de la neige et a traverser la frontière:
Pour toi Charlie on a fait l'amour au Brooklyn Bridge:
Pour toi Fensch on a pleurer aux lumieres d'un times square de nuit, d 'etre trop loin de toi:
Sinon Pep se la pete parce que y'a une rue a son nom, mais je devrais pas révèler sa réelle identité vu qu'il est recherché par la police international:
C'est un peu l'amérique:
c'est un peu la France, L'italie et la chine:
Machmichmolche:
Un peu d'art dans ce monde de brutes:
...
Les polaroids et arentiques c'est pour un troisieme posts.
Bon allez encore deux petites:
2 commentaires :
franchement une grand mère qui refile à son ptit fils une mobylette avariée qui carbure au rhum et dont les pneus sont en gomme de réglisse, elle ne mérite vrauîment pas une carte postale...
ce sont de belles photos.
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