dimanche 22 février 2009

Demain.

J'aurais pu faire une étude sociologique sur la misère humaine refletée dans l'oeil d'un chien.
J'aurais pu être commandant d'un navire de guerre et détruire des iles vierges où des nymphes dociles dégusterais des fruits délicats dont personne ne connaitrais les noms.
J'aurai pu croire en l'incroyable et m'injecter de la sève brune, pour faire saliver ma bouche au point de me noyer dans ma gorge.
J'aurai pu ne pas ressentir mes ongles se soulever sous le bruits désastreux de mes dents grinçantes.
J'aurai pu te cracher à la figure, souiller ton patronyme familial de milles tournures métonymiques pour enfin retrouver ma haine en toi et le désir ardent de mettre le feu à la manière de t'exprimer.
J'aurai pu eviter d'être à nouveau polis.
J'aurai pu être roi, monter sur tous les plus grands chevaux arabe pour évangéliser l'arabie.
J'aurai du boire l'inbuvable, digerer l'inmangeable, vomir mon caviar russe.
J'aurai pu être en premiere ligne d'un bataillon russe sur des terres arides où l'ennemi serait jaune, la peur bleue, le fond de mon futal brun.
J'aurai pu être ailleurs, plus loin, sidaique, métisse, grande gueule, bouffie, sexy.
J'aurai pu effleurer une carrière d'agent de sécurité d'un supermarché où je prendrais un malin plaisirs à emmener les meres de familles volant pour nourrir leurs enfants, dans ma pièce à l'abri des regards, pour leur faire bouffer leur honte à petit feu.
J'aurai pu être un vieux croutons de l'académie française.
J'aurai pu me prendre un pavé dans la gueule en mai 68.
J'aurai pu en balancé aussi.
J'aurai pu être garçon de café.
danseurs.
homosexuel.
diabétique.
crooner.
tourneur-fraiseur.
J'aurais pu être tout ça.
Je l'ai surement déjà été.


Si je n'exagère pas je ne guéris pas.

1 commentaire :

Anonyme a dit…

je pense comprendre dans se message un futur comming out Matthieu,
n'est pas honte de ton penchant pour les hommes
O Capitao Fritz