mardi 20 janvier 2009

Connards d'occitans, salope de brézilienne, enfoiré de manouche.

Par une douce fin de semaine, le soleil se couchait sur la mer sans l'ébouillanter, les pierres de l'arc de Montpellier rosissait, rougissait à cette image charnelle et douce. Barak Obama n'avait pas encore été investi de sa mission divine de sauver les USA. Et n'avait pas encore chanté avec Bruce Springteen, l'équivalent américain en chanson industriel d'un Bernard Lavilliers chantant la Fensch.
Vous le savez, mes nombreux amis, que j'ai toujours su m'entourer d'une cours de femmes du plus haut choix, dont j'espère parfois vous avoir fait profité. Je ne sais ce qu'elles admiraient en moi? Le talent? La beauté? Le sexe ravageur? La capacité à boire du vin rouge et manger du roquefort sans fin? Un peu de tout cela à la fois je suppose. Bref, honorant la place du Peyrou de ma promenade personnelle, je réçu un coup de bigophone m'invitant à prendre part à de joyeuses festivités occitanes en tant que bal traditionnel.
Je peux pas piffrer ces enfoirés d'occitan qui s'extasie sur leur langue morte, déchet de latin teinté d'espagnol à deux balles, sans aucune vie, sans aucune souffrance, sans aucun combat! Que n'ont-ils eu de ligne maginot? que n'ont-ils eu d'usines? d'un vrai patrimoine capable de former les plus grandes personnalités, la plus grande conscience de classes ouvrière, rotant, éructant sa bière en tapant du point avant de chanter l'Internationale? Mais les bougres avaient de l'expérience pour attirer la clientèle, les salauds, et malgré mon ardeur au combat, je ne pus que pactiser l'espace d'une soirée avec ces sudistes frustré de ne pas avoir inventé la paella. Mais parfois la France n'a-t-elle pas sympathiser, dans les moments difficiles de notre siècle, avec son ennemi teutons? Ca t'étonnes que la teutonne tétonnes à ta santé?
Bref plusieurs arguments m'ont convaincu : l'appel était d'une copine charmante, Juliette, et sans être un Romeo, j'ai du mal à dire non aux appels incessants de ces gentes demoiselles. Deuxio, c'était gratuit. Troisio, y avait un conducteur, ou plutot une conductrice. Quatrio? Le godet de pif à 1 euro, ca force l'entente bordel de merde! Me voilà parti au milieu de gens au mono sourcil jouant de l'accordeon et de la vielle en tournicotant et en souriant. J'avoue qu'après une paye de godet j'ai moi-même participer à cette fanfaronnade, que si c'était pas de l'occitan mais du bon vieux biniou franchouillard, avec de la gouaille et tout ce qu'il s'en faut, j'y aurai bien fait tourner ma casquette! Surtout que leur pas de danse à ces occitans, c'est pas la valse! Faut apprendre, répéter, être concentrer! Heureusement j'y ai rencontré une petite brésilienne de Cascais au Portugal qui faisait son Erasmus à Montpellier. Elle avait un prénom de lune qui miroite sur la baie de Rio de Janeiro, entre les ficelles de string du bain de minuit, les hommes-femmes, la caïpirinha et Caetano qui chante avec sa voix de tapette a coté du Christ en croix. Lua, que c'est, son blase. Elle non plus, elle y entravait peau d'balle à la danse des canards, mais l'avait l'agilité pour ce qui est du lever de coude! Je lui ai dit que je la sortirais de ces soirées ringuardes Erasmus de Montpellier, que je l'emmenerais sur mon Bateau ivre, monter et descendre ces rues, boire du rhum ou de la biere, dans des vieux rades, que c'est ça la vie, bordel de merde. Tu me files ton numero? avec plaisir? merci!
Rentré à plus de 5heures, j'ai bien mis jusqu'au dimanche soir pour me remettre de cette soirée, qui finalement était bien arrosé, surtout que c'etait un lendemain de cuite mais ça c'est une autre histoire. Ma foi, le dimanche, c'est nul. Y en a qui Estou a brincar On se fait chier le dimanche. C'est morne, meme à Montpellier, ou le soleil brille et ou ça sent bon la cyprine en chaleur. On sort faire le marché le midi, ca parle en rebeuh, en portugais, en espinguoinche, en français aussi un peu. On se fait un bon repas du midi comme il faut. Celui qui te fait faire la sieste malgré le café arrosé de gnole que tu t'es descendu derrière la cravate.
Bref le dimanche soir, dans un petit rade à coté de chez moi qui s'appelle La Pleine Lune (brezilienne, si tu m'entends, je pense à toi) il y a toujours un petit concert de jazz manouche. Ca gratte putain! La y avait un vieux roumain qui joue du violon dans la rue, qui le fait pleurer comme ta mère pleurerait si tu lui arrachais un poil du nez. Ca commence calme, on se prend du rouge, on fait un peu tourner la casquette, ca fait calme genre Hot Club de France mais le guitariste à tout ces doigts. Au fur et a mesure que l'alcool monte (grace à l'épicerie d'a coté parcque sinon c'est trop cher), ca commence a boeufer, y a un trompetiste qui vient, meme un joueur de scie musicale qui l'utilise pour d'autre truc que pour le bois! Puis la ça bouge, et la petite Juliette aussi elle bouge. Ca c'est bien fini, elle aurait voulu m'avoir ce soir la je pense. Mais j'etais trop fatigué, et ça serait trop facile.
Enfin, un weekend à Montpellier.

5 commentaires :

Anonyme a dit…

hey bem,

une Brésilienne de Cascais,
Cuidado amigo,
demande lui d'abord ces papiers avant de la mettre en cloque, j'veux pas que mon ami Kristo s'mette dans de sale histoire d'import export.

Jo

Unknown a dit…

Depuis que tu es dans le sud,tu as vraiment de mauvaises fréquentations, ils ont tous des papiers ces gens là au moins?
Ah dans le temps tu fréquentais la jet set fenschoise et les soirées mondaines, tu crachais pas sur le caviar!

..... a dit…

je vois exactement ce putain de rade, et son épicerie pour crapahuter la bière cette magnifique épicerie de nuit et de jour ouvert h24 qui mériterai aussi d'avoir son apologie etle plus moche c'est que je vois exactement le type de la nénette

KraviStavo a dit…

Il n'est pas dit que je retourne un jour sur le devant de la scène. Mais me mélanger aux gens du peuple représentais pour moi une études anthropologique digne d'intéret.
Je pense bien qu'elle à ses papiers la bougresse, Cascais, c'est sacrément riche non?
Un jour j'écrirais sur cette épicerie. En attendant j'ai plus internet alors vous pouvez toujours vous gratter en attendant une recette.

Julien a dit…

Je tombe sur ton blog par le hasard d'un google, et je l'ai survolé, un peu choqué par le titre.
N'oublie pas qu'un blog c'est une communication publique, ce n'est pas un lieu pour de tels appels à la haine, qui si tu avais remplacé le mot "occitan" par le mot "juif" auraient pu te poser des problèmes.
Par ailleurs ton article montre que tu méconnais fortement l'histoire de l'Occitanie, je te conseillerais de te renseigner d'un peu plus près à l'avenir avant de lancer des commentaires maladroits. A moins que ce soit du second degré, mais en tout cas quand on débarque de là sans être ton collègue on le sent pas le second degré.

Adessiatz de Marselha ;-)